Les infrastructures routières sokt considerées comme l’élément premier pour tout développement d’un pays pouvant faciliter le transport et échange entre les differentes Préfectures et Régions. Mais il s’avère qu’à Kankan, les travaux inachevés de la route sont un véritable casse-tête pour les usagers.
Sur cet axe qui est l’un des plus pratiqués du pays, chauffeurs et passagers se partagent le calvaire qui perdure.
« Entre Kankan et dnDabola, actuellement ce tronçon est pratiquable, on n’a pas de problème à ce niveau. Mais Dabola-Conakry, il y’a des deviations et des trajets inachevés sur ce tronçon qui nous fatiguent. Ils commencent un trajet, mais ça ne finit pas et vous trouverez qu’ils ont fait des fosses sceptiques pour prétendre faire des ponts. Mais le fait de creuser la route sans achever cause énormément d’accidents sur cette route. Parfois, la route est engloutie par la poussière, nous sommes obligés d’allumer nos phares en pleine journée pour circuler. Dabola-Conakry c’est un calvaire total », explique Facely Traoré, chauffeur.
Pratiquement, c’est le même cri de cœur chez les autres chauffeurs qui parlent d’une route qui inquiète, sauf sur certains trajets qui réconfortent les chauffeurs. C’est le constat fait à la Gare routière de Kankan par notre correspondant régional.
« Kankan-Conakry est appreciable dans ces derniers temps, parce que d’autres tronçons sont grattés, et ils sont en train de faire le butimage, c’est un peu pratiquable, au paravant quand on quittait Kankan à 09h c’est à 02 ou 05h qu’on pouvait rentrer à Conakry. De nos jours, tu bouges à 8h à Kankan 17h ou 19h te trouve à Conakry. Mais le problème sur cette route, certains trajets ne sont pas finis, et il y’a de grands trous qui sont creusés par la société qui y travaille, ces trous sont réservés pour des ponts. A cause de cela, il y’a des cas accidents graves », confie un autre chauffeur en attente de son tour.
La mal partagé à Kankan entre passagers et conducteurs, reste la lenteur dans les travaux.
« Je ne suis pas contre les activités, mais la manière de faire, on ne peut pas faire des fosses sceptiques sur une route nationale et les laisser comme ça, quand tu n’es pas connaisseur de cette route, tu ne peux pas essayer de la pratiquer. Des fois même les chauffeurs sont confus sur les trajets, vous restez à filer et soudain le chauffeur fait le ralenti pour choisir quelle voie il faut emprunter pour continuer », alerte Yarie Touré, passagère.