La menace faite par le front national pour la défense de la constitution relative à la tenue très prochaine d’une marche funèbre en la mémoire du jeune élève, Thierno Mamadou Diallo tué par balle lors des manifestations contre l’augmentation du carburant au quartier  Hamdallaye,  dans la commune de Ratoma, fait réagir les autorités judiciaires. C’est le cas du procureur général près la Cour d’appel de Conakry de tirer à boulets rouges sur le mouvement anti-troisième mandat d’Alpha Condé. 

D’ailleurs Alphonse Charles indique que juridiquement le FNDC n’existe pas et s’il s’entête d’appeler les citoyen dans la rue pour une quelconque manifestation de rue, il fera face à la rigueur de la loi.

« En République de Guinée, quand vous prenez les dispositions de l’article 156 du code de procédure pénale, la loi dit que toute association qui n’est régulièrement constituée sur la base des statuts et qui dans ses statuts prévoit de différentes infractions limitativement citées,  sont seules peut se constituer en partie civile. Le FNDC n’a aucune existence juridique.  Je ne voudrais pas qu’on instrumentalise les gens pour dire qu’on va sortir.  Ils trouveront la loi sur leurs chemins.  Il faut qu’on respecte la mémoire de ce jeune, il faut qu’on respecte la vie des guinéens,  il faut qu’on respecte les institutions judiciaires,  il faut qu’on respecte l’autorité de l’Etat. Ce n’est pas un débat d’égo, c’est une question de principe », a-t-il menacé.

Yam’s Cheick Camara