Pendant que beaucoup fustigent l’implication des Forces de Defense et de Sécurité dans l’organisation des examens nationaux, d’autres voient cela comme un avantage qui permet de renforcer le système éducatif. C’est le cas de Michel Pépé Balamou, qui affiche une bonne note aux examens organisés par les militaires, par rapport à ceux des civiles. Cet acteur de secteur éducatif estime qu’un examen comme celui de cette année doit susciter de l’espoir au sein de l’opinion.
Cependant, le Secrétaire général du Syndicat national de l’éducation appelle à la valorisation de l’œuvre humaine. Sinon, il dit comprendre l’attitude de la junte sur la rigueur imposée aux candidats.
« Je pense que c’est la pratique la plus simple. Donc cette année, ces examens sont des examens de l’Armée, de la Police et de la Gendarmerie. Ce ne sont pas des examens des civiles, on le comprend. En 2008-2009 ce fut aussi le cas des militaires avec le CNDD. Aujourd’hui c’est le CNRD. Nous comprenons valablement cela et nous pensons que cela peut être un atout favorable à la qualification du système. Mais faisons confiance à nos ressources humaines. Parce que si on ne fait pas confiance à nos ressources humaines, cela veut simplement dire que la Guinée ira à l’envers », a lancé Michel Pépé Balamou.