Pendant que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 approche à grands pas et les infrastructures sont vieillissantes et insuffisantes, le Gouvernement guinéen de la transition tient à sa volonté d’organiser cette compétition continentale. Mais pour que cette organisation soit validée par la CAF, un important nombre d’infrastructures de qualité doit être bâti à travers le pays. Face à cette exigence non négociable, le Ministre des Sports se dit conscient, mais tente de rassurer l’opinion.
Face à la presse ce lundi, 27 juin 2022, le Ministre de la Jeunesse et des Sports a largement abordé ce sujet qui continue à faire douter le monde footbalistique sur la garantie que l’Etat puisse donner. En tout cas jusqu’à date, le Gouvernement maintient sa position de pays organisateur de la CAN 2025.
« La CAN tenable ou pas , c’est aussi une question gouvernementale. Le Gouvernement et le Président en ont fait une priorité, on a rencontré les autorités de la CAF qui sont venues pour voir où est-ce qu’on en était. Aujourd’hui les entreprises ont été entièrement sélectionnées pour pouvoir effectivement construire les stades dont 6 stades de compétitions et 25 stades d’entrainement, des villages CAN et puis derrière, il y’aura des hôtels qui seront faits en B.O.T, il y’aura des hôpitaux, des infrastructures routières qui vont aller de l’Aéroport vers les sites de compétion qui vont être développés. ça c’est quelque chose qui est dans la priorité du Gouvernement qui a été lancée et le financement va être mis en place . Ce n’est pas une question de tenabilité, c’est une question de dire accompagnez nous, dites vous qu’on est en train de le faire et on va le faire. La Guinée ne peut pas, ne pas aujourd’hui organiser cet évènement. La Guinée en terme de priorité, doit développer la ville, on doit créer les infrastructures et l’emploi. Et la CAN nous permet d’avoir tout ça », a justifié Lansana Bea Diallo.
Ousmane Baldé