Depuis près de deux semaines, la ville de Kindia à l’image d’autres de la Guinée, connaît sa deuxième crise de carburant en un mois. Pour avoir de l’or noir surtout l’essence à Kindia, il faut actuellement s’armer d’un courage indien mais surtout d’une patience impressionnante. Dans les huit stations service de la Commune urbaine fonctionnant par intermittence, c’est la queue presque chaque jour.
Les bouchons visibles du petit matin jusque tard la nuit. Les propriétaires d’engins roulants notamment de motos sont les plus nombreux de la foule. Ceux exerçant le taxi perdent parfois une journée d’activité. Dans les stations de la contournante, dans Damakania à la périphérie de la ville, il n’est pas surprenant de constater au-delà de 22 heures une foule s’impatienter à la pompe. Certaines voitures et des motos y restent stationnées toute la nuit dans l’espoir pour d’être rapidement servies le lendemain.
Avec l’interdiction faite de servir les bidons, certains propriétaires de motos ravitaillent le marché noir où depuis cette crise, le prix d’un litre varie entre 15 à 20 mile francs guinéens. Une réalité qui par ricochet, a des conséquences sur le tarif des transports.
Aboubacar Wayé TOURÉ depuis Kindia pour maguineeinfos.com