L’ÉDUCATION A COMMENCÉ SA TRANSITION.

La réfondation et les réformes profondes de notre Etat toucheront chaque guinéen et chaque secteur pendant cette transition. L’éducation est maintenant face à sa propre réalité. Avec ces résultats, la transition Doumbouya a quitté le champ politique et est maintenant dans chaque maison. Les enseignants avec leurs multiples grèves et centrales syndicales faisaient semblant d’enseigner et d’évaluer les enfants. Le gouvernement avec ses multiples détournements de deniers publics dont 86 milliards d’argent de poche du dernier premier ministre, faisait semblant de financer l’éducation, ses infrastructures, ses programmes et de payer les enseignants. Les élèves et leurs écoles dans leur système organisé de fraudes scolaires  faisaient semblant d’étudier et de blanchir le résultat de leur évaluation. Les parents, absents dans la vie de leurs enfants et complice des autres acteurs du système éducatif dans la tricherie faisaient semblant de ne rien voir.

 

Maintenant que chacun doit traverser le marigot de la  transition militaire pour se nettoyer les pieds avant de rejoindre la rive droite de l’après transition, nous sommes à 17%, 15% et 9% de taux de réussite aux examens nationaux. Une situation embarrassante  pour tout le monde, pour les gouvernants qui ont géré ce pays depuis le choix libéralisme en 1984 et du multipartisme intégral en 1990. Ce constat d’échec et ce tableau de notre société  exige de nous un chronogramme de résolution des problèmes de l’éducation à l’image du chronogramme des élections comme celui de la Justice. Pour cela, il nous faut récupérer les fonds des guinéens qui sont dans les comptes, les métaux précieux et immeubles privés en Guinée et à l’étranger de nos anciens dignitaires et leurs complices. L’éducation est non seulement l’une des victimes des crimes économiques et de financières de notre pays, du chômage endémique causé par l’absence d’entreprises crédibles en Guinée, des plus de 700 manifestations de rue des politiques mais aussi des xx grèves de l’éducation depuis le temps des Louis Mbemba  Soumah.

Une Transition c’est surtout une période de prise de conscience.
Nous comprenons tous que notre pays était dans le faux et usage  de faux, il faut changer ce paradigme pendant cette transition. Chacun doit vivre de son salaire, chacun doit mériter sa classe sociale et doit mériter le résultat de son évaluation dans son secteur d’activité á commencer par l’école.
FNDT, Mon Devoir, Ma Patrie.

Keamou Bogola HABA

Coordinateur National du Front Nationale pour la Défense de la Transition (FNDT)