C’est la fin de la récréation sifflée par Dr. Diaka Sidibé. Car c’était devenu une culture pour de nombreux établissements d’enseignement supérieur public et privé du pays, cette forme d’inscrire les personnes n’ayant pas été admises au Baccalauréat unique pour dit-on une formation payante.  Lors d’une conférence de presse animée dans la soirée de ce mardi, 16 août, 2022, la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation est revenue sur cette situation qui semble cruciale pour son département. 

Cette forme d’études est pourtant interdite dans les règlements généraux des études en Guinée, mais elle est devenue monnaie courante. Et face à la question, la Ministre est ferme et elle ne pourrait avoir aucun état d’âme pour passer à la sanction. A  l’en croire, toute université publique ou privée qui inscrira un non admis au Bac, sera poursuivie à la justice et condamnée à la hauteur de sa forfaiture.

« Pour avoir accès à une institution d’enseignement supérieur publique ou privée, il faut avoir son Baccalauréat. L’université, c’est post-bac, le raccourci n’est pas possible. Si une institution d’enseignement supérieur, qu’elle soit publique ou privée, inscrit un non admis au Bac, nous allons la poursuivre et la personne se verra poursuivie par la loi et dans toute sa rigueur. Cela est interdit dans les règlements des études en Guinée. Il faut avoir le Bac pour accéder à l’université », a-t-elle martelé

Yam’s Cheick Camara