Les réactions tombent en pluie depuis la mort de Louseny Camara en détention provisoire pour des faits présumés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux. Des accusations portées par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Si du côté de certains acteurs politiques guinéens, on déplore une situation triste et regrettable et dénonce la lenteur de l’appareil judiciaire du pays, puisque l’homme est décédé sans être jugé,  au sein de l’Organisation guinéenne pour la Défense des droits de l’homme,  on exige à ce que les responsabilités soient situées suite à la mort de l’ancien ministre et l’ancien président de la CENI.

Le Porte-parole de l’OGDH interrogé pour la circonstance, a au nom de son organisation interpellé le Gouvernement  sur ce cette question qui semble être préoccupante.

« Nous comprenons la volonté de la CRIEF d’œuvrer pour lutter contre les crimes économiques et la gabegie financière. Toutefois, nous demandons à ce que cela se fasse dans le respect des droits de l’ensemble des personnes suspectées et poursuivies devant elle. Monsieur Lonceny Camara avait droit à des soins appropriés. Nous demandons à ce que toutes les responsabilités soient situées sur les circonstances ayant entraîné son décès », a demandé Alseny Sall.

Yam’s Cheick Camara