A partir de ce 15 septembre 2022, les vendeurs de médicaments non agréés sont sommés de plier bagages sur toute l’étendue du territoire national. L’ultimatum donné par le Procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions économiques et Financières est arrivé à terme ce jeudi. L’ambition est de mettre fin à la vente illicite des produits pharmaceutiques en Guinée dit-on. Par conséquent, la fédération nationale des cliniques privées par la voix de son Président appelle ses membres à respecter la décision.
Dr. Golé Béavogui a tenu à rassurer qu’après la prise de cette décision du Procureur Aly Touré, des négociations ont été entreprises entre la Direction nationale des investissements hospitaliers et sa structure, mais sans aucun résultat escompté. Il se voit donc dans l’obligation de dire à ses membres n’ayant pas les documents requis de se soumettre aux inscriptions données par l’Etat.
« Tous nos membres qui sont en règle peuvent rester, mais ceux qui ne le sont pas n’ont qu’à fermer jusqu’à ce qu’ils se mettent en règle avant de rouvrir. C’est ce message que nous avons à l’endroit des membres de la fédération nationale des cliniques privées. Nous avons demandé une période moratoire de 3 mois pour Conakry et 6 mois pour l’intérieur du pays, mais ça n’a pas été accepté par la CRIEF. On ne peut donc que se remettre à la volonté de l’État », a-t-il confié.
Yam’s Cheick Camara