Étienne Soropogui, le Président du parti Nos valeurs communes est entre les mains des autorités militaires. Ce leader politique a été arrêté le samedi, 24 septembre, 2022 à Conakry, alors qu’il sortait d’une émission chez nos confrères de FIM FM. Jusqu’ici, les raisons de son arrestation restent floues. Une pratique que dénonce l’Organisation guinéenne pour la Défense des droits de l’Homme.
L’OGDH par l’intermédiaire de son porte-parole, hausse le ton contre des pratiques de l’ancien régime et exige le respect des droits les plus élémentaires de l’intéressé. A cela, s’en suit la demande de sa libération immédiate.
« Pour nous c’est une pratique inquiétante qui était courante avant le 05 septembre, contre les militants pro démocratie que le colonel Mamadi Doumbouya, s’était engagé de changer en faisant de la justice la boussole. Monsieur Étienne Soropogui est un citoyen responsable dont le domicile est connu. Nous pensons que s’il lui est reproché des choses, la moindre chose qu’il faut faire est de lui envoyer une convocation en bonne et due forme, conformément aux dispositions du code de procédure pénale. La justice doit être la même pour tous les citoyens guinéens et ce, quelques soient leur statut ou obédience politique. Nous sommes dans un pays où bon nombre de citoyens ont une défiance vis-à-vis de l’indépendance de la justice. Très malheureusement, de telles pratiques ne feront que renforcer ce climat. Il faut que cela change. Nous appelons au respect des droits de Monsieur Étienne Soropogui, ainsi que l’ensemble des citoyens se trouvant dans la même situation que lui », a martelé Alseny Sall.
Yam’s Cheick Camara