Si après 13 longues années d’attente, la tenue du procès des massacres du 28 septembre est perçue comme une bouffée d’oxygène par de nombreux guinéen, et si le ce procès se tient dans un bâtiment flambant neuf construit spécifiquement pour la cause, il faut dire que les conditions matériels d’organisation semblent être insuffisantes aux yeux de certains avocats de la défense des accusés qui ne sont pas du tout contents.
C’est le cas de Me Emmanuel Bamba, un des avocats du collectif qui tente de démontrer les failles constatés sur la qualité de l’organisation. Au micro de maguineeinfos.com, il laisse entendre que les conditions ne sont pas réunis pour permettre aux avocats de travailler convenablement afin de bien défendre leurs clients.
« L’organisation ne nous a pas encore plu, puisque nous sommes coincé sur une table où nous sommes comme des sardines dans une boîte. Nous avons estimé que les conditions matériels d’organisation ne sont pas encore suffisantes, si bien que nous avons un local flambant neuf, mais les équipements qui devaient être là pour permettre aux avocats de faciliter leur travail n’existent pas encore », a-t-il révélé avant de lancer un appel à l’endroit de la commission d’organisation. « Nous pensons que ceux qui sont chargés de piloter l’organisation de ce procès doivent prendre toutes les dispositions pour que tous les avocats, que ce soit de la partie civile ou de la défense soient convenablement installés pour leur permettre de s’acquitter honorablement leur prestation aucours de ce procès », a lancé Me Emmanuel Bamba.
Yam’s Cheick Camara