La rentrée scolaire 2022-2023 s’approche de façon imminente en Guinée. Les salles de classes selon le communiqué rendu public par le département en charge de l’éducation, vont officiellement s’ouvrir le 04 octobre prochain. Mais à date, certaines écoles publiques sont confrontées à d’énormes difficultés. C’est le cas de l’école primaire MAMA HENRIETTE CONTÉ située à la Cimenterie dans la commune de Dubréka.
C’est la seule école primaire publique dans tout le quartier Cimenterie. Et elle porte le nom de feue HENRIETTE CONTÉ, l’ancienne épouse de feu Général Lansana Conté. Construite il y a trois ans environ, elle a du mal à accueillir tout l’effectif cette année. Ce, à cause de la dégradation de trois salles de classes offertes par les responsables de l’usine de Cimenterie. Cette situation causent des grandes inquiétudes au Directeur général de ladite école qui dit qu’il a sollicité toute sorte d’aides auprès des autorités compétentes, mais en vain.
« Je me demande comment je vais faire, car toutes les 3 salles de classes sont remplies d’eau qui vient à partir de la dalle qui est très mal réalisée par l’entrepreneur. L’école n’a même pas encore ses 3 ans d’existence. J’ai écrit à plusieurs fois à l’usine qui a financé le projet et appelé les responsables en charge du projet, mais en vain. Nous sommes à quelques jours de la rentrée et les parents viennent tous les jours inscrire ou réinscrire leurs enfants parce que c’est la seule école primaire publique qui est à côté, mais nous les attendons », explique Monsieur Soumah.
Cependant, malgré cette condition dans laquelle se trouve cette école, certains parents d’élèves sont toujours motivés à faire inscrire leurs enfants. C’est le cas d’Oumar Traoré, qui explique son choix par la cherté des frais de scolarité des écoles privées.
« Cette année les frais de scolarité sont très élevés, chaque école privée augmente, les fondateurs ne se soucient pas des difficultés que nous traversons financièrement. Mais comme nous n’avons pas le choix, il faut que les enfants aillent à l’école, donc nous sommes obligés de venir vers les écoles publiques où les coûts sont abordables », a-t-il confié.
Force est de reconnaître qu’à environ 72h de la rentrée des classes, les parents d’élèves se plaignent de la montée en flèche des fournitures scolaires dans la quasi-totalité des marchés du pays. Une autre situation qui leur donne du fil à retordre.
Yam’s Cheick Camara