Accueil À LA UNE Le circonstancialisme et sa capacité à démontrer ses sources de financement à...

Le circonstancialisme et sa capacité à démontrer ses sources de financement à travers sa politique de nationalisation (Par Mory KABA)

291

A la demande d’un compatriote, qui voulait qu’on lui démontre comment allons nous mobiliser les fonds, pour financer spécifiquement les infrastructures scolaires ; nous sommes allés au-delà pour montrer comment mobiliser plus et faire face à notre vision quinquennale.

1 – D’abord, nous nous sommes appropriés des rapports des différents ministères de l’enseignement. Puis, nous avons travaillé avec des cabinets de construction et des personnes ressources pour standardiser nos infrastructures !

2 – nous nous sommes dit, qu’au regard des politiques macroéconomiques qui ont montré leurs faiblesses en Guinée, qu’il fallait adapter un nouveau modèle économique basé sur une idéologie capable de renverser la tendance et de changer de paradigme. Et cela pourquoi ? Tous les économistes éclairés sont d’accord sur un fait : la Guinée est le pays, à qui on adapte mieux les instruments de la macroéconomie, sans qu’elle ne puisse refléter un niveau de développement relatif à son sol et sous sol. C’est au regard de tout ça, que nous avons réfléchi, puis nous avons proposé un nouveau courant politique, économique et sociale qu’est le Circonstancialisme. Une idéologie, qui permet à l’Etat de posséder les moyens de production, sans en empêcher les initiatives privées. Alors à cet effet, nous estimons qu’un Etat qui veut se développer, qui veut aller de lavant : est jaloux, il est protecteur et égoïste. Il doit jalouser certains moyens de production dans son pays et en être exploitant.

a) nos recherches nous ont montré, qu’en Guinée, si l’Etat s’approprie l’exploitation du minerai d’or ; cela peut l’apporter environ 6 milliards $ minimum par an.

b) le réveil de la téléphonie étatique (SOTELGUI) et sa bonne gestion, peut apporter à l’Etat 1,5 milliards $ par an, sans empêcher les autres compagnies de fonctionner strictement dans la téléphonie. Mais la monnaie électronique (aujourd’hui appelée orange Money) doit être l’exclusivité de l’Etat.

c) la banque centrale à travers une nouvelle politique monétaire, doit former (système d’échange) 6000 jeunes, leur amener vers l’ensemble des succursales qu’elle va implanter en amont sur l’ensemble du territoire national. Une fois cela fait, on insert une loi (pénale) qui interdit toute transaction de devises aux non habilités, exception faite aux banques primaires. Une fois l’Etat fort que les particuliers, on permet d’octroyer 10 à 15 % du domaine aux privées particuliers. L’inverse (les particuliers plus fort que l’Etat s’arrêtent et l’Etat devient plus fort que les particuliers) devient. On dit en économie, que quand la demande est en tendance et en abondance à défoncer la porte du consommateur ; sa valeur dépend de ce dernier. Une fois la maîtrise de ce domaine, la capacité de fixité de la banque centrale sera sans influence et ne dépendra que d’elle. Alors à travers les intérêts générés des flux et reflux (estimés à plus de 8 milliards $) et taxes sur les transactions, l’Etat peut générer (selon nos estimations) 2 milliards $ !

d) la nationalisation de l’importation du carburant (appelé l’or noir. Même quelqu’un qui ne connaît pas, sait à travers ce sobriquet qu’il y’a beaucoup d’argent là-dedans) n’apportera qu’assez d’argent à l’Etat, après avoir été récupérée par les autorités actuelles en 2022 après plus de 30 ans d’exploitation étrangère.

e) les impôts à travers ses recettes fiscales etc … est dans l’ordre de plus de 1 milliard $ sans l’identification de plus de 50 % des activités informelles, qui peuvent apporter plusieurs milliards. En revanche, l’Etat peut avoir le triple, à travers une politique efficace de digitalisation !

f) les recettes douanières, sont estimées à plus de 1 milliard $. Après tout un moment, les recettes douanières oscillent entre 10 000 à 12 000 milliards de GNF par an. Minimisons le montant et arrêtons nous à 10 000 milliards gnf divisés par 9000 gnf soit un dollar (1 $) est égal à 1 milliard 111. 111. 111 $ !

g) sans compter les taxes à l’exportation sur les mines, qui avaient été supprimées et re instaurées par les nouvelles autorités guinéennes actuelles en 2022 etc…

A partir de là, nous sommes déjà à plus de 10 milliards $ par an. Multiplication 10 milliards par 5. Cela nous donne 50 milliards $ en 5 ans. Le parti l’AGN est parti de cette politique économique, pour démontrer sa capacité de mobilisation des recettes et prévoir son plan de développement !

3 – nous sommes allés à partir de la carte scolaire (totalement faible par apport aux besoins) guinéenne pour prévoir notre plan.

4 – dans un délai de 5 ans (plan quinquennal) on peut réaliser notre premier mandat avec succès, avec notre politique de nationalisation de certains moyens de production., basée sur : LE CIRCONSTANCIALISME.

Êtes vous satisfait ? Si oui ! Rejoignez l’AGN et la coalition APAV pour assurer ensemble l’avenir d’une Guinée nouvelle.

 

Par Mory KABA, Président de l’Avenir d’une Guinée Nouvelle (AGN)