A Kankan, nombreux sont ces jeunes diplômés, élèves et parfois des non instruits, qui arrivent à s’en sortir d’affaires dans l’exercice de certaines activités génératrices de revenu. Notre correspondante vous plonge dans le monde des réparateurs de téléphones qui tirent des avantages de cette activité.
Cependant, des difficultés se font régulièrement sentir dans cette pratique.
Alhassane Condé lui, n’a pas poussé les études, il a abandonné l’école à partir de la terminale. Mais pour joindre les deux bouts, il s’est lancé dans la réparation de téléphones au centre ville de Kankan. Aujourd’hui grâce à cette activité, il a réussi à faire des réalisations. « C’est un métier comme les autres, y a les machines actuellement qui nous facilitent la réparation. Avant les mains faisaient beaucoup de choses, mais aujourd’hui c’est la machine. Je me suis marié dans ça et je nourris ma famille dans ça, j’ai eu beaucoup de choses dans ça », a-t-il confié à Maguineeinfos.com.
Cependant, cette activité n’est pas sans difficultés selon notre interlocuteur. Fort de 7 ans d’expérience dans le domaine. Notre interlocuteur se dit confronté à des aléas. « Au niveau de la répartition, il ya plusieurs personnes maintenant qui veulent gâter le métier. Ils n’ont pas la maîtrise mais elles se sont lancée pour gâter les appareils des gens, raison pour la quelle les gens pensent que nous sommes des malhonnêtes. Il ya aussi d’autres qui nous envoient les appareils en disant qu’ils vont revenir chercher, tu prends les pièces tu montes tous, ils peuvent faire 5 mois à 1 an sans venir récupérer. Et quand ça se perd avec toi, ils vont dire de payer aussi, ce n’est pas facile », déplore t-il.
En Guinée, la majorité de la population est confrontée au chômage et les jeunes pour la plupart attendent que l’emploi vienne de l’Etat. Ce qui n’est pas normal pour Alhassane Condé qui lance une invite. « Ne faut pas dire pas que l’Etat va faire quelque chose pour toi, faut chercher à faire au moins un boulot pour qu’après si l’Etat doit faire quelque chose pour toi, là, c’est humain et si tu veux réussir il faut se battre », a t-il indiqué.
A l’image des réparateurs de téléphones, nombreux sont ces jeunes à Kankan qui arrivent à s’en sortir d’affaires grâce aux activités génératrices de revenu comme la conduite de taxi moto.
Mariame Baïllo Baldé