Dans environ 5 jours, la session inaugurale du cadre de dialogue sollicité par le Président de la transition et son Gouvernement va avoir lieu à Conakry. La cérémonie connaîtra la présence du médiateur de la CEDEAO ainsi que d’autres délégués de l’institution sous-regionale, sans oublier les quelques 30 coalitions politiques rencontrées par le Premier ministre, dans le cadre de sa tournée entamée récemment dans les différents QG de ces coalitions. Cependant, certaines coalitions comme le RPG  AEC, l’ANAD, le FNDC politique et la CORED n’ont pas encore donné leur OK. Mais pour d’autres acteurs, la présence de ces coalitions n’est nullement obligatoire pour la conduite dudit dialogue.

 

C’est l’avisde Dr. Ibrahima Sory Diallo. Pour le Président de la coalition ADC-BOC, les acteurs réunis au sein du Quatuor peuvent ne pas participer aux débats. Il indique tout de même qu’ils ne peuvent en aucun cas, en empêcher les autres à aller dialoguer.

« On n’a pas besoin de parler du quatuor. Tout ce qu’on veut c’est de vraiment discuter. Aujourd’hui, ce qui est normal maintenant, c’est comment encadrer les 24 mois de transition. Il faut quel fichier pour la Guinée? quel code électoral?… C’est de cela il s’agit. Le quatuor peut ne pas participer au cadre de dialogue. Mais, si leur préoccupation se trouve régler dans ce que ceux qui vont participer vont faire, tant mieux. Le quatuor seul ne peut pas imposer un principe à la Guinée, ça c’est clair. Les acteurs du quatuor ont fini de se mesurer au CNRD, de quoi ils sont capables en matière de mobilisation pour des manifestations. Par rapport à leur épreuve de force, le CNRD est informé. Le quatuor a affaibli la classe politique », a-t-il laissé entendre.

Yam’s Cheick Camara