Le Premier vice-président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée se déchaîne sur les partis politiques qui se frottent les mains suite au refus du quatuor d’aller jusque-là au dialogue. Il précise que cette structure de 4 coalitions reste et restera incontournable sur la vie politique du pays. Il rassure par ailleurs que le différend qu’il y a sera résolu afin que les 4 coalitions puissent se pencher sur l’essentiel.
Fodé Oussou Fofana indique que les partis qui ne veulent pas voir le quatuor autour de la table se trompent. Il justifie la position de ces partis par une jalousie extrême vis-à-vis des membres du quatuor.
« Il y’en a qui sont contents qu’il y ait des problèmes mais je peux vous rassurer que quand vous mettez quatre groupes ensembles, c’est possible qu’il y ait des incompréhensions, des soucis, mais je vais vous dire que le Quatuor reste le Quatuor. Mamadou Sylla n’a jamais dit qu’il quitte le Quatuor, il a dit qu’il suspend sa participation. Nous sommes en train de prendre des dispositions pour régler ce problème d’incompréhension, parce que le Quatuor c’est 95% des Guinéens. Incontestablement on ne peut rien faire dans ce pays en mettant dehors ses quatre coalitions. Nous sommes en train de travailler pour ramener l’harmonie et la cohésion au niveau du Quatuor. Les partis politiques qui sont en train de danser, pour dire on avait dit, vous savez que si on vous met dans la balance, vous tous réunis, vous ne pesez pas 1%, donc calmez vous », lance le Vice-président de l’UFDG.
D’ailleurs, le bras droit de Cellou Dalein Diallo se dit rassuré de la collaboration en cours entre sa troupe et le chef du Gouvernement.
« Le premier ministre s’est déplacé, nous l’avons apprécié. Ça, c’est une grande humilité. Il a répondu au courrier, donc nous avons l’obligation de nous retrouver pour discuter du courrier là, nous allons l’examiner et après nous (Quatuor) allons répondre au premier ministre », rassure l’ancien député.
À rappeler que le cadre de dialogue inclusif sera lancé le 24 Novembre prochain, selon l’agenda donné par les autorités.
Ousmane Baldé
