Jusqu’ici le quatuor, la plateforme regroupant les partis politiques sûrs d’être plus représentatifs sur le terrain fait preuve d’une opposition totale concernant sa participation au cadre de dialogue prévu dans 48h. Ce, malgré la main tendue du premier ministre, chef du gouvernement et coordinateur de ce rendez-vous inter-guinéen. Face à cette situation, une des facilitatrices renouvelle encore sa volonté d’appeler les sieurs du RPG-AEC et alliés,  de l’ANAD, du FNDC politique pour n’en citer que ceux-là à sortir de leur catégorisme et venir discuter avec toutes les autres entités autour d’une table unique.

C’est sans doute le dernier appel de Dre Makalé Traoré à l’endroit de l’équipe des opposants à ce dialogue. Pour elle, la participation à cet événement a une importance capitale pour tous les Guinéens épris d’un esprit de paix et d’unité nationale, mais c’est aussi une nécessité de décider ensemble du sort de la transition actuelle dont la durée est de deux ans en commençant par le mois de janvier, 2023, selon le CNRD.

« Je voudrais remercier les parties prenantes, qui acceptent d’être au dialogue sans conditions, qui ont envoyé déjà leurs délégués dont les accréditations sont en cours de confection. Je voudrais dire à ceux qui résistent jusqu’à maintenant, que nous les comprenions, que nous continuons à leur demander de venir à ce dialogue. Que ce dialogue est important pour eux et pour la Guinée et que nous allons veiller à ce qu’il se passe dans de bonnes conditions et que les questions qui sont discutées les concernent et répondent également à leurs préoccupations. C’est vraiment cet appel que je lance », a-t-elle plaidé.

Cet appel va-t-il dissuader le quatuor dans son élan de bouder ledit dialogue ? Rien n’est sûr quant on sait qu’après son courrier réponse au premier ministre,  les revendications faites par la plate-forme n’ont pas été prises en compte pour faciliter sa participation. Parmi ces revendications,  la levée de la mise sous contrôle judiciaire de certains de ses membres et la libération des détenus politiques.

Yam’s Cheick Camara