People climb over stadium fence in Conakry in this frame grab taken from September 28, 2009 footage. The death toll from a crackdown by Guinean security forces on opponents of the military junta has risen to 157, a local rights group said on September 29,2009, quoting hospital sources in the capital. Security forces on Monday opened fire on tens of thousands of protesters urging military ruler Captain Moussa Dadis Camara to step down, bringing broad international condemnation and the threat of sanctions from the African Union. REUTERS/Reuters TV (GUINEA POLITICS CONFLICT)

Que sait la Croix-Rouge dans les évènements liés aux massacre du 28 septembre 2009? La question se pose désormais. Puisque certains membres des forces vives au moment des faits indiquent que le témoignage de la Croix-Rousse est indispensable pour la manifestation de la vérité dans cette affaire. Il s’agit d’Ibrahima Diallo, actuellement responsable des opérations du FNFC incarcéré à la prison civile de Coronthie.

Depuis sa cellule, Ibrahima Diallo décide de faire un témoignage sur les massacres du 28 septembre, 2009 dont le procès se poursuit au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. Pour lui, « le témoignage de la Croix-Rouge est fondamental, sinon indispensable au procès ».

Mais que sait la Croix-Rouge dans cette affaire ? L’activiste de la société en a une réponse.

« Durant les événements, les agents de la Croix-Rouge que j’ai identifiés par leur tenue et véhicule, étaient à l’entrée du stade et à l’intérieur pour secourir les blessés. Ils sont en mesure de faire le récit détaillé et précis de l’événement, d’indiquer les corps au sein des forces de défense et de sécurité qui étaient présents et aussi de donner le moment du début des tirs et ceux qui en sont à l’origine », a-t-il témoigné.

Le tribunal va-t-il prendre en compte ce témoignage ? Attendons de voir.

Yam’s Cheick Camara