Le front national pour la défense de la constitution entend reprendre sa série de manifestations citoyennes et pacifiques. Pour cette fois, le coup d’envoi est prévu le 16 février prochain. Ainsi, la Coordination nationale du front dirigé par Foniké Mènguè déjà en prison, veut protester contre dit-elle, la détention prolongée des acteurs sociaux et politiques et exiger le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Depuis cette annonce, les réactions surgissent au sein de la classe politique guinéenne. Certains acteurs pensent que le droit à la manifestation est un droit constitutionnel.
C’est le cas d’Abdoulaye Kourouma, président du parti RRD interrogé par nos confrères de FIM FM.
« Je suis un démocrate, un républicain. L’appel à manifestations par des structures ou par des individus, c’est leur droit. En tant que républicain je ne peux pas commenter l’exercice d’un droit constitutionnel. J’ai toujours dit avec monsieur Alpha Condé que c’est un droit constitutionnel. Donc s’il (FNDC) trouve nécessaire par la voie légale, je ne peux pas m’opposer en tant que républicain », a lancé le leader politique.
Yam’s Cheick Camara