Il y a quelques mois maintenant, un drame a eu lieu dans l’hôtel Zambezi au quartier Gbessia situé dans la commune de Matoto. Une jeune fille du nom de Fatoumata Nouhou Diallo a trouvé la mort par noyade dans une piscine. Accompagnée de ses amies, elle a pris part à la célébration de la fête dénommée « Enterrement de vie de jeune fille ». Une ambiance au cours de laquelle, elle a perdu la vie.

Cependant, le père de la victime pense toujours que sa fille a été assassinée.
Interrogé ce mercredi 08 février sur ce sujet, son Père Amadou Tidiane Diallo crie à la conspiration et pense qu’il y’a des nons-dits sur ce dossier.

« C’est sa copine en question qui l’a invité à cette rencontre de piscine party et c’est dans cette même piscine qu’elle a été tuée. C’est à 15 heures que ma fille a été assassinée dans cette piscine. Nous avons retrouvé le corps à 4 heures à la morgue, le Commissariat central de Matam est venu, ils ont appelé la croix rouge, ils ont pris le corps à la piscine pour l’envoyer à la morgue, sans nous informer. On a mené beaucoup de démarches pour la récupération du corps, nous sommes passés dans beaucoup d’hôpitaux mais rien. Le vendredi nous sommes allés au tribunal de Mafanco où on a envoyé toutes les filles, elles étaient au nombre de dix et deux membres du personnel de l’hôtel, malheureusement le Procureur du nom de Ibrahima kanfory Camara, quand on était là-bas, il a reçu un appel et il est rentré dans son bureau, à sa sortie il demande aux agents l’enregistrement est à quel niveau ? Ils ont dit qu’ils sont à la sixième personne. Il leur a dit d’arrêter que c’est pas la peine, que la maison centrale ne reçoit pas les prisonniers à partir de 18 heures, donc il faut les mettre à la disposition de leurs parents jusqu’au lundi. Le Commissaire central de Matam a dit non qu’on va les garder au poste ici, mais depuis ce jour, ils les ont libéré. Le lundi quand je suis venu pour lui demander pourquoi ils ont été libérés, il m’a dit de sortir, que c’est pas moi qui vais lui apprendre son boulot et je suis sorti en pleurant. Je suis parti aussi chez le doyen des juges, il m’a dit qu’il doit aller à l’intérieur pour les congés et il revient le mercredi et quand j’ai demandé une audience à la Cour d’appel, il me dit qu’il ne reconnaît pas mon numéro. Même le certificat l’autopsie, je n’ai pas reçu d’abord », a laissé entendre le père de la victime.

Ousmane Baldé