Que faut-il faire pour que la transition guinéenne réussisse ? La question a été posée par notre rédaction au Président du Parti de l’Unité pour le Renouveau. En réponse, Loudah Baldé dit que pour cela, toutes les filles et tous les fils du pays, doivent jouer leur partition. Il demande également aux autorités en charge de cette transition de s’ouvrir à toutes les composantes de la Nation et de procéder à la libération des détenus d’opinion.

Pour le Président du PUR, il n’y a pas de réconciliation sans justice. C’est pourquoi selon lui, après l’ouverture du procès du 28 septembre et celui du meurtre de Thierno Mamadou Diallo, première victime sous l’ère CNRD, sans oublier les autres victimes de crimes de sang au temps Alpha Condé, l’espoir est permis. Mais pour le garantir, Louda Baldé sollicite le concours de tous.

« Nous devons nous retrouver tous au tour de l’unité nationale et de la paix. Aujourd’hui, j’appelle les autorités, la population, les partis politiques à se donner les mains, savoir qu’il n’y a pas de rébellion chez nous, il n’y a pas de personnes qui veulent que les choses aillent mal. Pour cela, il faut qu’ils acceptent de conjuguer le même verbe, qu’ils pardonnent pour que nous puissions repartir sur une base solide afin que cette transition puisse réussir », a-t-il sollicité avant de proposer, « il faut qu’il y ait de sacrifice de part et d’autre. Les fils et les filles qui a un moment donné ne se sont pas compris, et que certains sont en exil, d’autres en prison, c’est d’essayer de ramener tout le monde afin que la sécurité des personnes physiques et morales soit respectée, libérer ceux qui sont détenus, et que l’on se retrouve tous au tour de la table pour discuter entre Guinéens sur une base solide de démocratie et de cohésion sociale », a-t-il lancé.

Autre pan souligné par cet acteur politique pour faciliter l’unité nationale en Guinée, c’est le dédommagement de toutes les victimes des différents régimes.

Yam’s Cheick Camara