À travers un rapport, les États-Unis d’Amérique ont évoqué la question des droits de l’homme en République Guinée. Dans un document publié par les États-Unis, les droits humains sont complètement bafoués dans notre pays. Une thèse vite rejetée par le Chef du Département de la justice guinéenne.

Interrogé ce jeudi, 23 mars 2023, chez nos confrères de Fim Fm, le Ministre de la Justice et des droits de l’Homme s’est exprimé en ce qui concerne ce rapport. Le garde des sceaux voit cette publication comme des informations non actualisées.

« Je tiens à vous dire que le rapport qui a été produit par les États-Unis à travers tout ce que vous avez dit dans ça, ce rapport est mis au conditionnel, ce qui amène à dire qu’il n’y a aucune certitude de vérité selon ce rapport. Depuis notre arrivée, beaucoup d’efforts ont été produits par rapport à la promotion des droits de l’homme dans notre pays. Pour nous ce n’est pas ce rapport qui cause problème, la Guinée doit être évaluer par le conseil des droits de l’homme de l’ONU, nous attendons que l’évaluation de la Guinée qui doit être faite sur la base des informations actualisées, sous la base des informations qui tiennent compte de l’évolution de la situation de la promotion de ces droits dans notre pays puisse être la source par laquelle l’on peut apprécier le niveau d’avancement de la Guinée en matière de droit de l’homme, que de se baser des informations antérieures, non actualisées, mises au conditionnel, tirées sur la base des rapports qui ne tiennent donc des réalités. En conclusion, un rapport qui est tenu au conditionnel, c’est un rapport qui obéit à un processus classique, c’est du classique ça, qui n’a rien à avoir avec les réalités. Les États-Unis ont rendu un rapport sur la base des informations que, eux-mêmes, ils ont reçu d’autres structures. Et pour nous en tant que département de la justice, ce rapport doit être contradictoire », a indiqué Alphonse Charles Wright.

Ousmane Baldé