Depuis le 01 août 2022, Oumar Sylla, Foniké Mènguè et Ibrahima Diallo, respectivement coordinateur général et responsable des opérations du front national pour la défense de la constitution sont en prison. 8 mois après leur détention, les activistes des droits de l’homme s’indignent et appellent à un procès. C’est le cas d’Alseny Sall, responsable de la communication de l’organisation guinéenne des droits de l’homme et du citoyen.

Pour cet activiste des droits de l’homme interrogé à cet effet, Foniké Mènguè et ses camarades sont les détenus d’opinion. A l’en croire, leur détention qu’il qualifie d’ailleurs de trop n’apaisera pas le climat sociopolitique guinéen.

<<C’est une situation très regrettable, parce que ces gens sont des détenus d’opinion pour nous. Ils ont été arrêtés parce qu’ils ne partageaient pas la manière dont la transition est conduite. Nous n’avons cessé de dénoncer cette situation, cela ne contribue pas à l’apaisement, ça ne contribue pas à favoriser un climat social paisible. Comme vous le savez, ce sont des acteurs sociaux importants qui ont joué un rôle important dans la lutte contre le 3ème mandat, qui normalement, devaient avoir un rôle important dans la conduite de la transition>>, a-t-il déclaré.
Tout comme ce membre de l’OGDH, les avocats de ces acteurs sociaux dénoncent aussi nuit et jour la détention prolongée de leurs clients.

Yam’s Cheick Camara