Dans les zones à forte densité (forte rentabilité) qui font objet d’un déploiement massif d’infrastructures par les différents acteurs, il faut éviter la duplication inopportune des infrastructures. le partage des coûts et des infrastructures est vivement encouragé. La concurrence se fera plus par les services. On parle de régulation symétrique : Favoriser la mutualisation des infrastructures dans les zones denses à forte rentabilité où plusieurs opérateurs pourraient rentabiliser le déploiement de la fibre jusqu’aux abonnés.
Pour les zones moins denses (rentabilité moindre) où les coûts d’investissement pour raccorder la population sont élevés, seul un acteur est apte à rentabiliser. Donc le modèle à prévoir : le premier investit et offre un accès à ses concurrents (droit d’accès fixé par le régulateur). Le premier supporte bien évidemment un risque de non-rentabilité lié à la demande et les concurrents peuvent adopter un comportement attentiste (ne pas souscrire au droit d’accès si défaut de rentabilité). Des accords de Co-investissement peuvent avoir lieu pour partager le risque (mutualisation des infrastructures). Ces accords peuvent être simple ou complexe si les opérateurs créent une entité indépendante par exemple qui va gérer le déploiement et l’exploitation de l’infrastructure et faire payer un droit d’accès aux acteurs.
Toutefois, il n’est pas exclu que différents acteurs puissent opérer sur le marché et déploient leurs propres infrastructures et offrent les uns aux autres les droits d’accès en fonction des opportunités. Cette symbiose peut être coordonnée par le régulateur pour une meilleure efficacité dans le déploiement de la fibre et l’exploitation par les opérateurs de téléphonie et les FAI (fournisseurs d’accès internet).
Une régulation efficace rassure les acteurs.
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Par Mamadi Kondetto Keïta