Pouvons-nous développer la Guinée sans la connaitre ?
Aucune nation ne saurait se développer sans se connaitre soi. D’ailleurs ce raisonnement n’est -il pas valable pour tout organisme qu’il soit étatique ou privé ?
Dans le jargon stratégique un jeu de réflexion auquel l’on se prête le plus souvent est l’analyse swot (identifier ses forces, ses faiblesses pour saisir les opportunités et faire face à ses menaces).
Qui peut s’enorgueillir aujourd’hui de connaitre la Guinée ? Quelle politique publique peut s’avérer efficace sans une meilleure connaissance de son sujet ?
L’introduction d’une nouvelle matière « Economie de la Guinée » est d’une nécessité impérieuse dans toutes les disciplines du supérieur.
Que devrions nous enseigner à mon humble avis dans cette matière ?
Economie de la Guinée :
Poches de productivités : Aperçu des secteurs d’activités économiques, contribution de chaque secteur à l’économie guinéenne. Les atouts, les enjeux, les défis …
Trajectoire de développement (accomplissement, échecs, perspectives) : de 1958 à 1984 ; de 1984 à 2001 et de 2001 à aujourd’hui
Positionnement géoéconomique de la guinée : Analyse comparative régionale (économie de la Guinée versus Economie du Sénégal / Economie de la Guinée versus Economie de la côte d’ivoire …)
Les modèles de réussite de développement : Singapour, Inde, la Corée du sud, Malaisie, Maroc …
Cette matière est à enseigner à mon humble en adoptant la méthode entonnoir (de la généralité à la particularité (en contextualisant secteur par secteur : on parlera alors d’économie de la Guinée accent mis sur le développement de l’agriculture pour les étudiants en agronomie, sur le développement de la santé pour les étudiants en médecine, sur le tourisme …).
L’on impulsera ainsi une culture en matière de développement en Guinée.
Reforme#education #culture #developpement.
Par Mamadi Kondetto Keïta