<<5 mille 850 écoles sans latrines, sans points d’eau, manque de 234 857 table-bancs, des infrastructures vétustes et de programmes vieillissants>>, c’est le diagnostic fait par le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Ces défaillances révélées par Hawing Guillaume, sont commentées par le secrétaire général du syndicat national de l’éducation. Michel Pépé Balamou parle d’un aveu d’impuissance.

Attendre à une semaine de la rentrée des classes pour présenter les difficultés auxquelles l’école guinéenne est confrontée, est un manque de pragmatisme chez le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation selon Michel Pépé Balamou. A en croire le syndicaliste, le tableau dépeint par Hawing Guillaume est une réalité inopportune.

<< Le seul dédain est qu’on attend à une semaine de la rentrée scolaire pour faire cette sortie. Donc elle n’est pas opportune et pragmatique. On devait la faire dès après la proclamation des résultats et la remontée des rapports des différentes structures déconcentrées du MEPU-A à l’intérieur du pays, ensuite le suivi et l’évaluation fait par l’inspection générale de l’éducation pour faire l’état des infrastructures, du personnel enseignants, des équipements, des matériels didactiques et de l’encadrement rapproché. C’est à l’issu de tous ces travaux techniques en amont que le ministre pouvait en aval, communiquer sur les défaillances de notre système éducatif et pendant les trois mois de vacances, travailler à ce qu’une solution soit trouvée bien avant l’ouverture des classes. Donc, c’est le médecin après la mort>>, a-t-il indiqué.

Yam’s Cheick Camara