Visiblement, rien ne va plus entre responsables du SLECG. Des voix s’élèvent contre la gestion d’Aboubacar Soumah et exigent la tenue d’un congrès, dans un bref délai. Une situation que regrette Monsieur Soumah, qui dénonce une influence du pouvoir politique sur le fonctionnement de son organisation.

Interrogé sur la question, le Secrétaire Général met les points sur les i et recadre les détracteurs.

« Il se passe absolument rien sinon qu’un petit groupe du membre du bureau exécutif qui réclame l’organisation d’un congrès en fixant la date du 14 et 15 novembre, ce qui est contraire aux règles. C’est une décision qui devait être prise par l’ensemble des membres du bureau exécutif. Selon les textes, pour fixer la date d’un congrès au niveau d’une organisation syndicale, surtout le notre, il faudrait que les préalables soient respectés. Le combat que le SLEG a mené, les fruits que les travailleurs ont obtenus par la lutte du SLECG, n’est plus à démontrer, tout le monde le sait. Donc ce n’est parce que nous sommes incapables de mener le combat, c’est parce qu’il y a un groupe qui est manipulé, deux personnes du bureau exécutif, manipulées par l’autre côté. Ils estiment qu’il faut que ma personne soit écartée et qu’on fasse venir une personne qui s’est opposée à nous dans notre combat lorsqu’on luttait pour les 40%. Un syndicat qui a été créé par le Gouvernement pour s’opposer à notre combat, que toute la Guinée a connu, qu’on demande aujourd’hui celui-ci soit à la tête du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée », a-t-il indiqué.

« L’appel que j’ai à lancer à tous les membres du SLECG et à tous les Secrétaires de toutes Préfectures, qu’ils sachent que les mandats des Préfectures sont arrivés à échéance et qu’il faudrait d’abord comme par le passé, renouveler les structures de bases avant d’arriver au congrès », laisse t-il entendre.

Abdoul Labé Diallo pour maguineeinfos.org