Cela fait une semaine maintenant depuis que la maison centrale de Conakry a été attaquée par un commando, encore non identifié. Cette attaque qui a permis à la fuite d’un des principaux accusés dans l’affaire de massacre du 28 septembre inquiète acteurs du procès.
Visiblement, victimes et avocats de la partie civile se sentent effrayés par les événements de la semaine dernière a la prison de Conakry. C’est en tout cas, la position affichée par Maître Hamidou Barry.
« Quant on voit comment les choses se sont déroulées, c’est pas spontané, je pense que les choses se sont bien préparées et bien exécutées. C’est pourquoi il faut prendre les dispositions maintenant. Mais pour le moment c’est très difficile de se prononcer sur la question. A priori, nous, nous estimons que c’est en quelque sorte une évasion et on doit laisser ce soin au tribunal militaire pour se prononcer et à bien faire son travail », tranche t-il.
Pour lui, ces événements auront un impact considérable sur le déroulement du procès en cours, au tribunal de première instance de Dixinn.
« Il faut reconnaître que la majorité des victimes ont été inquiétées, nous les avocats on est inquiet, mais ça ne signifie pas que nous allons démissionner. Moi j’ai toujours dit que depuis 2010 l’affaire du 28 septembre c’est une affaire très complexe », a laissé entendre cet autre avocat de la partie civile.
Adama Diallo