Ce sont des accusations portées sur l’équipe du Général Mamadi Doumbouya par la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme. Dans un communiqué qu’elle a publié, cet organe déplore la situation sociopolitique de la Guinée qui se détériore du jour au jour.
Pour la RADDHO, le CNRD est devenu auteur des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des viols, entre autres.
« Depuis l’accession au pouvoir de la junte militaire, la Guinée subit une détérioration systématique de la situation des droits humains, marquée par des violences à l’égard des femmes, des viols, des exécutions sommaires, la poursuite de la torture et des arrestations arbitraires de journalistes, de membres de syndicats et de défenseurs des droits humains. Les libertés de manifestation, d’association, de presse et syndicale sont drastiquement restreintes, plusieurs médias ont été fermés, le réseau internet est régulièrement coupé et les journalistes sont quotidiennement harcelés, persécutés et intimidés », mentionne le document.