L’humanité célèbre ce vendredi, 08 mars, la journée internationale des droits de femmes. En Guinée certaines femmes profitent de l’occasion pour s’adresser à leurs consoeurs. C’est le cas de Hadja M’balou Fofana, présidente du réseau national des des femmes rurales de Guinée qui indique cette journée n’est pas simplement une journée de fête.
Pour cette activiste du monde rural que nous avons interrogée pour la cause, au-delà des festivités organisées en faveur des femmes et par les femmes pour marquer la journée du 08 mars, notamment en Guinée, cette journée doit être un moyen de réflexion pour chacune, dans le cadre de son autonomisation. Selon Hadja M’balou Fofana, les défis sont encore nombreux pour les femmes, particulièrement celles de Guinée.
<<Le 08 mars n’est pas une fête, le 08 mars est une journée de réflexion pour nous. Chaque année, nous faisons le constat. A quel niveau nous étions l’année dernière, à quel niveau nous sommes aujourd’hui et où nous voulons aller l’année à venir. C’est pourquoi nous demandons à toutes les femmes de faire leurs introspections, de faire leurs propres bilans et de se dire à quel niveau nous sommes depuis le 08 mars 2023 jusqu’à aujourd’hui. Deuxièmement, c’est de reconnaître le travail que nos aînées ont fait, de les féliciter parce qu’elles nous ont ouvert la voie. Donc, nous les femmes qui sommes là, nous devons savoir que les défis sont nombreux, nous devons travailler pour montrer la voie à nos filles>>, a-t-elle lancé.
Yam’s Cheick Camara