En Guinée, les routes continuent de tuer. La nationale Coyah-Kindia-Mamou fait surtout parler d’elle ces derniers temps. Plus d’une dizaine de personnes ont perdu la vie lors des accidents de la circulation ces deux dernières semaines. Une situation qui provoque tristesse et colère chez l’acteur politique, Edouard Zotomou Kpogomou qui tente de proposer des pistes de solutions pour changer la donne.
Interrogé à cet effet, le Président de l’Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès dit avoir constaté avec beaucoup de désolation que les accidents de la circulation sont devenus plus que récurrents et qu’ils continuent toujours d’endeuiller des familles en Guinée.
« Au niveau du contrôle dans nos transports routiers, D’abord nous manquons cruellement d’organisation ou d’entreprises de transport public décent. Quand on prend la route et qu’on prend un véhicule qui est surchargé du point qu’on ne peut même pas voir ce qui arrive de l’autre côté avec des gens percés dessus, et avec l’allure que nos conducteurs prennent aussi, il suffit d’un petit virage pour un renversement. Ou alors il y a les risques de faire des collisions et ce sont des pertes en vies humaines », a-t-il déploré.
Pour minimiser des dégâts dans nos routes, le président de l’UDRP lance cet pressant appel.
« Moi je crois que de part et d’autre, il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités pour poursuivre dans la forme et dans la technicité qu’il faut les projets et les suivre avec expertise. Parce qu’il ne suffit pas de signer des contrats de construction des routes et laisser les gens partir, c’est vous qui serez tenus pour responsables. Il faut aussi que le contrôle au niveau des véhicules soit effectif et au niveau du transport que les règles du code de route soient respectées, que l’on assiste même à une limitation des vitesses sur ces tronçons. Parce que d’abord, les chaussées sont étroites, donc avec la vitesse, ça augmente les risques de collisions et quand il y a collisions, elles seront fatales », a-t-il lancé.
Yam’s Cheick Camara
