À moins de deux mois du début des examens nationaux en Guinée, l’heure est aux derniers réglages pour les milliers de candidats du pays. Dans la Préfecture de Kindia, ils seront environs 28 mille candidats à affronter ces évaluations à en croire la Direction Préfectorale de l’Education de la place.
Dans les établissements scolaires de la commune urbaine, une sérénité globale est affichée par la plupart des candidats rencontrés par notre rédaction.
C’est en tout cas le constat que nous avons fait dans les écoles sillonnées.
Au groupe scolaire le Dauphin, un établissement privé situé dans le quartier Féréfou, les programmes d’enseignement dans ces classes d’examen sont presque bouclés selon les candidats et encadreurs. Une prouesse vue les nombreuses perturbations enregistrées au cours de l’année scolaire. Mais selon le provisoire de l’école, cela a été possible en renonçant entre autres au congé de pâques rallongé cette fois par la fête de ramadan. Le dévouement des candidats au-delà des heures réglementaires des cours nous a été également signalé. «On a même formé des groupes de révision à la maison pour s’entraider», a laissé entendre Kadiatou BARRY de la terminale Sciences mathématiques.
Au collège Caravansérail, les candidats apprécient également le niveau d’évolution des programmes d’études. Comme au groupe scolaire le Dauphin, les candidats de cet établissement public reconnaissent l’impact des perturbations survenues cette année. «Le calendrier des examens même si l’année a été perturbé par des événements indépendamment de nous tous, qu’à cela ne tienne. Le système éducatif d’un pays dépend aussi du régime en place. Donc si le régime a décidé que les examens se tiennent, on ne peut que s’en remettre», nous a dit Moussa SIDIBE Directeur des études du Collège Caravansérail.
Au groupe scolaire AKAF un autre établissement privé de la commune urbaine, l’encadrement a tout d’abord salué la réforme relative à l’inscription des candidats en ligne. Un procédé qui selon le proviseur du Lycée, a évité les rejets de candidatures autrefois fréquents à AKAF.
Bien que sereins, les candidats interrogés espèrent que l’État tiendra en compte des anomalies enregistrées au cours de l’année scolaire 2023-2024.
À rappeler que ces examens nationaux en Guinée session 2024, commencent le 10 juin par le Certificat d’Études Élémentaires CEE pour prendre fin le 26 juin par le Baccalauréat Unique.
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia pour maguineeinfos.org