Le Premier Ministre tient toujours à donner plus de temps à l’organisation des élections en République de Guinée. Face à la presse ce vendredi 10 mai, le chef du gouvernement a essayé de convaincre l’opinion sur les conséquences d’aller vite aux élections, sans pour autant consolider les bases.
Amadou Oury Bah fait savoir que cela a causé et continue à causer des dégâts à la nation.
<< Le processus politique des actes importants. Le dialogue politique, le retour à l’ordre constitutionnel sur des bases plus inclusives ont été lancés >>, rassure tout d’abord le locataire du palais de la Colombe, avant de poursuivre.
<< Mais vous savez qu’en politique c’est difficile d’avoir tout le monde à la table. Certains ont estimé que l’objectif de la transition c’est simplement organiser les élections et laisser le fauteuil pour que d’autres viennent s’asseoir. Ceci a été fait par le passé et nous avons vu le dégât que ça a coûté à la nation et le retard accumulé tout simplement parce qu’on a voulu aller vite sans consolider les bases pour organiser des élections et le résultat en faisant les choses en 1 an, 18 mois ou maximum on a perdu plus de 15 années. La Guinée est impactée par ce lourd passif qui a fait que nous avons perdu plus d’une décennie >>, tente de convaincre le chef du gouvernement.
Adama Diallo
