Il l’a fait savoir ce mardi 21 mai 2024, au cours d’une conférence qu’il a animée à la maison de la presse de Conakry. Apparemment, le front national pour la défense de la constitution ne va pas laisser passer comme du vent cette idée de glissement du chronogramme de la transition.
Il promet de s’opposer fermement a cette idée. Il annonce des actions fortes pour barrer la route au CNRD.
<< Je le dis ici et au nom du FNDC, que nous nous opposerons fermement à toute idée de glissement de la transition par tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques sur toute l’étendue du territoire national. Dans cette perspective le FNDC lance une consultation ouverte avec les forces vives de la nation sans exception, les partis politiques, les organisations de la société civile, les organisations syndicales, les organisations de presse, les journalistes, les citoyens engagés pour qu’ensemble nous puissions barrer la route aux sirènes prorogationostes de cette transition. Pour cela nous sommes prêts à nous battre comme au temps du troisième mandat pour s’opposer fermement à cette volonté de prolonger la transition en cours et à ces discours d’arrogance et de mépris qui émergent >>, déclare Ibrahim Diallo, responsable des opérations du front national pour la défense de la constitution.
Dans la même lancée l’activiste de la société civile,lance un message à l’endroit du président de la transition.
<< J’invite le Président de la République, qui tient à sa parole de soldat, à ne pas écouter ceux qui ont soif de pouvoir, ceux qui veulent profiter des privilèges du pouvoir pour le discréditer lui et sa parole, car il ya encore des guinéens qui croient qu’il tiendra son engagement L’exemple de la transition du CNRD est encore dans la conscience collective, car ceux qui ont demande à Dadis Camara de rester au pouvoir et de se présenter comme candidat, les auteurs des slogans « Dadis doit rester » Dadis ou la mort », sont libres aujourd’hui de leur mouvement et vaque à leur occupation pendant que Dadis croupi en prison, abandonné par ses soutiens de circonstance.
Ils étaient majoritairement des civils comme on peut le constater aujourd’hui avec ceux qui demandent au Général de ne pas tenir parole >>, rappelle Ibrahima Diallo.
Adama Diallo