Il l’a dit lors des états généraux de l’agriculture et de l’élevage ce mercredi 03 juillet 2024. Au cours de cette rencontre, le premier ministre a regretté le fait que malgré les potentialités que regorge le pays, plusieurs tonnes de riz sont importés.

C’est une tendance qui doit changer selon Bah Oury. Pour le Chef du gouvernement, la Guinée a aujourd’hui tous les moyens lui permettant de sortir du manque d’alimentation.

« Nous avons tout ce qu’il faut pour produire ce que nous devons consommer.
Il faut que nous passions à l’exportation de notre production agricole, notamment en ce qui concerne le riz et en ce qui concerne le secteur de la volaille. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire parce qu’aujourd’hui, le monde change. La géopolitique utilise les ressources agricoles à des fins politiques. Il faut que la production agricole dans ce pays permette à la Guinée d’utiliser son levier que Dieu nous a donné pour nous permettre d’être autosuffisants sur le plan alimentaire et nourrir la région ouest africaine. Comme vous le savez, la souveraineté nationale n’est que l’heure lorsque vous ne pouvez pas permettre à votre population de manger à sa faim par le biais de sa propre production. Le président de la République n’a ménagé aucun effort pour que le secteur agricole puisse avoir les moyens de cette politique. Il a encouragé des initiatives. Le 8 mars dernier, à Kindia, on était avec le groupement des femmes qui avait obtenu un financement pour des productions au niveau des produits maraîchers. La voie est tracée. Il faut utiliser cette voie pour la structurer, pour amener l’ensemble des acteurs à être en phase avec un niveau leur permettant de produire mieux, de créer des sources de revenus supplémentaires et d’alléger la charge de l’État en ce qui concerne les préoccupations de nourriture de la population », indique Bah Oury.

Ibrahima Mariame Kamara