Dans la nuit du jeudi 5 décembre 2024, aux environs de 23h, Koumba Kamano, une jeune femme âgée de 22 ans, a perdu la vie à Djatelah, une localité de la commune urbaine de Siguiri, à la suite d’une altercation avec son ex-petit ami. Ce dernier, soupçonné d’être impliqué dans sa mort, a été arrêté sur les lieux du drame.
Selon les premières informations, le présumé auteur de l’incident a été appréhendé par les autorités et interrogé par des médecins légistes. Lors de son audition, il a affirmé avoir eu une relation amoureuse de longue date avec Koumba Kamano, relation entamée lorsqu’il était conducteur de taxi-moto.
Il a également révélé qu’au cours de leur relation, la jeune femme était tombée enceinte, mais l’enfant n’aurait pas survécu à l’accouchement. Cet événement aurait marqué un tournant dans leur relation, menant à une séparation. Cependant, les deux individus vivaient toujours dans la même localité, ce qui aurait entretenu une certaine tension.
Le présumé auteur accuse la victime de l’avoir espionné à plusieurs reprises. Il prétend l’avoir confrontée à ce sujet et affirme qu’une dispute a éclaté dans la nuit du 5 décembre, lorsqu’elle aurait récidivé. Selon ses dires, Koumba Kamano l’aurait poussé, ce à quoi il aurait réagi en la repoussant à son tour. La jeune femme aurait alors chuté sur une pierre, se blessant gravement à la tête. Elle a succombé à ses blessures peu après son arrivée à l’hôpital.
Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin légiste, a confirmé que la jeune femme est décédée des suites d’un traumatisme crânien sévère, qualifiant l’incident de « mort suspecte ». Des blessures ont également été constatées sur les lèvres de la victime, ce qui soulève davantage de questions sur les circonstances de sa mort.
Le corps de Koumba Kamano a été remis à sa famille pour inhumation. De son côté, le suspect a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Siguiri dans le cadre de l’enquête en cours.
Koumba Kamano, célibataire au moment des faits, était mère de deux enfants. Cette affaire tragique suscite une vive émotion au sein de la communauté de Djatelah. Les autorités locales appellent à la patience en attendant les conclusions de l’enquête.
El hadj Mohamed Sangaré