Dans la nuit du lundi 9 décembre 2024, une scène d’extrême violence s’est produite dans le district de Ggombo, relevant de la sous-préfecture de Balandou, une localité de Kankan. Animé par la jalousie, un jeune homme a sauvagement agressé sa prétendue petite amie, T.D., en lui déchirant les parties intimes. Après les premiers soins, la victime a été transportée à l’hôpital régional de Kankan où elle reçoit les soins nécessaires.
Alamako Diallo, la tutrice de la victime, est actuellement auprès de T.D. à l’hôpital régional de Kankan. Dans une interview accordée aux journalistes, ce jeudi 12 décembre 2024, elle est revenue sur le déroulement de ce drame. Selon elle, les faits se sont produits aux environs de 23 heures, alors que la jeune fille se trouvait dans un lieu de transfert de fichiers vidéos et musiques. Mais avant cette histoire, la victime aurait présenté le jeune homme à sa tutrice.
« Un jour, elle m’a présenté cet homme, me disant que c’est lui qui veut d’elle en mariage. Ils sont venus chez moi ensemble. J’ai dit : “D’accord, pas de souci.” Après quelque temps, elle m’a fait comprendre que le jeune homme l’avait chassée de chez lui, disant qu’il ne voulait plus d’elle. Je lui ai dit de venir rester auprès de moi. Cependant, elle m’a fait savoir qu’elle avait trouvé un autre lieu auprès des voisins. J’ai accepté », a-t-elle expliqué avant d’ajouter : «Avant-hier, nous sommes allées dans la mine sans elle. J’ai demandé où était Tady, et on m’a répondu qu’elle se plaignait de douleurs. Pendant la nuit, on m’a appelée pour m’informer qu’elle était au poste de santé, car elle avait été agressée par le jeune homme qu’elle fréquentait. Il l’a blessée grièvement à sa partie génitale », a-t-elle précisé.
La victime, T.D., se trouve dans un état très critique selon une source médicale, mais l’équipe soignante, très engagée, fait tout pour lui sauver la vie. Quant au présumé auteur de cet acte barbare, il a été interpellé sur place et est actuellement détenu à la gendarmerie de Kankan. Il devra répondre de ses actes devant la justice.
El Hadj Mohamed Sangaré