C’était annoncé, c’est désormais officiel. Au pouvoir depuis 2015, Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, a annoncé sa démission lors d’une allocution ce lundi 6 janvier. Il quitte également la tête du parti mais restera en poste jusqu’à ce dernier désigne son successeur.

« Chaque matin, je me suis réveillé en tant que Premier ministre inspiré par la résilience, la générosité et la détermination qui caractérise le peuple canadien […] J’ai l’intention de démissionner de mon poste de chef du parti et de Premier ministre une fois que le parti aura choisi son prochain chef », a lancé Justin Trudeau lors d’une allocution.

Minoritaire au parlement, fragilisé au sein de son parti

Minoritaire au parlement, l’homme de 53 ans est sous pression depuis plusieurs mois : la démission de neuf ministres de son gouvernement en moins d’un an et le retrait de son allié de gauche, Jagmeet Singh, mettant à terme une collaboration de trois ans.

Pourtant, son gouvernement a survécu – de justesse – à une série de motion de censure. Mais un coup « fatal » est arrivé le 16 décembre dernier, lorsque Chrystia Freeland, vice-Première ministre, a démissionné de son poste. Face à la situation, de nombreuses personnalités politiques du pays, notamment au sein de son parti, l’ont appelé à démissionner.