Pour la petite histoire et par définition, l’OFAB signifie « Office pour l’aménagement de Boké »; au démarrage du projet CBG, la société s’appelait OFAB- CBG, consortium de partenariat pour promouvoir le développement des localités impactées par le projet en profitant des retombées de la location des infrastructures portuaires, la cité de kamsar, Sangaredi mais aussi la ligne du chemin de fer.

Cela exprimait la volonté de la politique intérieure du gouvernement vis à vis du développement avec un taux d’intérêt de la guinée estimé à 49%.

De 1973 en 1996, le développement de Boké était assujetti aux recettes mobilisées par l’office pour l’aménagement de Boké sans être une réalité.
En faisant une rétrospective de l’évolution du projet et du développement de Boké, l’écart est grand, Boké est une localité qui manque tout.

Boké est victime de l’OFAB sans se tromper parceque le projet a engendré l’inégalité sociale, l’injustice géographique, la famine, l’exode rural et la migration surtout l’enrichissement de la classe dirigeante au détriment du bas peuple.

OFAB source de malheur après la mort de Camarade Ahmed Sekou Touré, aucun programme réaliste sans dire à la population la direction des ressources de l’office.

De 1996 à nos jours, la nouvelle structure, ANAIM était au service du pouvoir non des communautés impactées avec le financement des activités de campagne, des prises en charge des cadres de l’administration et assurer une vie de luxe aux responsables de la structure sans avoir un retour positif envers les populations à la base.

Aujourd’hui avec le projet Multi-user, les conséquences sont de plus perceptibles auprès des communautés sans sensibilisation, ni accompagnement et sans programme, ni vision.

Pour comprendre cela, il faut juste faire un tour à Kamsar-Sangaredi, la majorité des fonds de cette structure proviennent de cela mais sans soutien envers les communautés impactées.

Est-ce il faut un retour à l’OFAB pour corriger les erreurs du passé ?
Est-ce il faut la révision des textes réglementaires de la structure pour faire profiter les communautés impactées des retombées des infrastructures minières ?
Est ce un refus systématique de la part des dirigeants de l’entité vis à vis de Boké ?
Pourquoi autant d’injustice de L’ANAIM et l’OFAB envers Boké sans préoccupation du palais ?
Est-ce une complicité du palais en ignorant l’absence de rétroaction de L’ANAIM envers les communautés impactées de Boké ?

Autant d’interrogations sans réponse depuis l’aube du projet et Boké est aujourd’hui victime de l’exploitation sans regard de l’état et coupable de la complicité de quelques connaissances de la préfecture.

Par Bassekou Amirou Dramé