Invité de nos confrères de RFI ce jeudi 09 janvier, le porte-parole du gouvernement a fait cas de la condamnation de l’opposant par le tribunal de première instance de Kaloum à 2 ans de prison ferme pour diffamation et offense au chef de l’État. Selon Ousmane Gaoual Diallo, il est important de distinguer les faits avant de les interpréter.

Ce membre du gouvernement dit ne pas être prêt à commenter cette actualité qui fait la Une de la Guinée, a cause de son caractère judiciaire.

« Il faut faire la distinction entre la critique et la diffamation, car la diffamation est sanctionnée pénalement, tandis que la critique est acceptée dans les démocraties que nous tentons de construire dans nos pays. Il ne faut pas que les autorités cherchent à museler ou à pousser des responsables politiques en exil en Guinée. Aucun responsable politique n’a été poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », dit-il.

« Je ne vais pas commenter cette action, d’autant plus que c’est un processus judiciaire en cours. J’ose espérer qu’ils seront plus cléments à l’étape suivante, car les avocats font appel, et cela pourrait également mener à des discours plus apaisés pour promouvoir le vivre-ensemble, un objectif important pour chaque acteur », lance le porte-parole du gouvernement.

Ibrahima Mariame Kamara