Lors d’un point de presse ce 17 mars 2025, Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG, a annoncé la suspension de Salifou Camara et Younoussa Camara. Le Premier qui est le secrétaire général de la FFPE a été exclu pour avoir insulté et calomnié des responsables de la CNTG, y compris Amadou Diallo. La suspension, conforme aux statuts de l’organisation, sera suivie d’un congrès pour élire un remplaçant et d’une plainte déposée par les victimes.

Ci-dessous, la déclaration!

Mesdames et messieurs, camarades secrétaires généraux de la Fédération syndicale professionnelle, ici présents, camarades membres du secrétaire exécutif, camarades syndicalistes. Depuis quelques années, la CNTG enregistre des tentatives de déstabilisation par certains de ses membres, parlant au nom de leur structure, visant à affaiblir notre institution sur l’échec qui est syndical national et international devant ses partenaires sociaux.

Le 18e congrès a connu injures et calomnies pour tenter d’inverser la tendance électorale du secrétaire général Elhadj Amadou Diallo. Comme toujours, des élections apaisées sont difficiles à obtenir dans un contexte de propagande, de contre-vérité et de haine.

En dépit de tous ces comportements, le camarade Salifou Kamara a toujours été associé à toutes les activités syndicales. Le congrès a été un des premiers à se dérouler dans le cadre de la décision syndicale de la CNTG.

Fidèle à sa vision démocratique, le congrès de la CNTG s’est tenu dans les conditions prévues par ses textes.
Depuis ce jour, le secrétaire exécutif et son bureau confédéral ont régulièrement subi des attaques, d’injures, de calomnies et de conspirations de la part du camarade Salifou Camara à l’époque.

Sous la légitimité de la décision du bureau confédéral, le secrétaire exécutif a été le premier à se dérouler dans le cadre de la décision syndicale.
Le congrès a été un des premiers à se dérouler dans le cadre de la décision syndicale. La décision de qualification et de sanction découle des statuts et règlements intérieurs de la CNTG en ces articles 33, 52 et 53 qui disposent ce qui suit. Article 33.

Quand un membre enfreint aux textes juridiques et aux principes démocratiques, l’organisation syndicale a le devoir de l’éduquer.
Dans les cas graves, des sanctions peuvent être infligées aux coupables conformément aux dispositions du règlement intérieur. Article 52.
Les infractions aux décisions du congrès du Conseil confédéral syndical par les organisations syndicales.

Les organisations syndicales et leurs membres seront sanctionnés par le bureau confédéral ou les structures concernées de la CNTG conformément aux dispositions prévues par les textes juridiques de l’organisation et les sanctions sont les suivantes:
A. L’avertissement.
B. Le blâme.
C. La suspension.
D. L’exclusion. Article 53. A. Aucune sanction ne peut être procédée. Aucune sanction ne peut être prononcée sans que l’auteur de la violation n’ait été entendu.

En cas de refus de répondre à deux convocations, la sanction est prise en conséquence.
Considérant que le camarade avant exclusion a été invité avec son bureau exécutif à deux reprises pour être entendu.
Considérant que le camarade a déjà été sanctionné par le bureau confédéral suite à une violation du règlement intérieur.
Considérant la gravité des accusations et la plainte déposée à son encontre par la camarade Hadia Salam Fofana au niveau du bureau confédéral.
Considérant la réunion extraordinaire du bureau confédéral tenue le 11 mars 2025 qui en a statué sur la question.

En guise de rappel, le bureau confédéral de la CNTG, dans sa majorité et à l’unanimité, l’exclusion pure et simple du camarade d’alors de toutes les instances de la CNTG avec effet immédiat.

La convocation dans un bref délai, un congrès partiel pour son remplacement, le dépôt par les victimes de plainte en vue de procédure pénale.

En tout état de cause, la CNTG assume toute sa responsabilité dans le cadre du respect de ses textes juridiques et réglementaires.

Je vous remercie.