Les autorités à travers le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conackry en synergie d’action avec la gendarmerie régionale et la police régionale de la ville de Conakry ont procédé à la relance de l’opération de déguerpissement et de démantèlement dans les zones criminogènes de la capitale. Le marché de Fossidèt plateau était au cœur de cette opération dont toute la partie cible et connue pour activités obscènes a été complètement démolie.

Le Procureur Général a réaffirmé son engagement à continuer cette opération jusqu’à finir avec les zones de crime et pratiques assimilées.

« Au mois de décembre 2024, le Parquet de la Cour d’appel de Conakry a adressé une déclaration à Monsieur le Commandant de la Gendarmerie spéciale de la ville de Conakry, à Monsieur le Directeur régional de la police de Conakry, à l’effet de procéder au démantèlement de toutes les zones criminogènes des 13 communes de Conakry. Cette opération s’est poursuivie au mois de janvier-février, elle a été interrompue au mois de mars, et ça a recommencé aujourd’hui, pour la simple raison que les moments ont coïncidé au Kareem chrétien et au Ramadan musulman. Cette opération va continuer, comme on avait dit à l’intermédiaire d’une opération qui va être pérenne, et ceux qui ne sont pas prêts, je l’ai toujours dit, c’est le bon moment de démissionner. Mais qu’à cela ne tienne, nous tenons à remercier, les forces de défense et de sécurité, la Police et la Gendarmerie, sans oublier la délégation spéciale de Sonfonia et Madame la Gouverneure de la ville de Conakry, qui, avec un esprit républicain, dans une synergie d’action, vous allez constater que nous sommes tous là, dans le cadre du démantèlement des jeunes dans les zones criminogènes de la ville de Conakry. De toute façon, on ne peut pas parler d’éloignement, on ne peut pas parler de paix, on ne peut pas parler de tranquillité sans sécurité ».

« Actuellement, si vous constatez Conakry est devenu s’il faut le dire, pour certaines, zone invivable, il y a un fléau qui gangrène la société guinéenne. Le fléau est lié à la prostitution Ce que nous déplorons souvent, c’est que ces prostitutions sont faites au vu et au su des responsables territoriaux, les services de sécurité, les chefs de quartier et aussi les administrateurs des marchés, qui ont une mission de police administrative, on m’a dit que c’est lié à une mission de prévention de la police administrative. La police administrative, si elle agit en amont, franchement la police judiciaire va se reposer. Parce que ceux qui doivent intervenir dans le cadre de la prévention, je parle des administrateurs territoriaux, les services de sécurité, les services de quartiers, les délégations spéciales et les administrateurs des marchés, s’ils interviennent en amont, la police judiciaire aura une grande tâche à accomplir. Nous invitons les responsables territoriaux à agir en amont afin qu’on puisse mettre fin à ce fléau qui gangrène actuellement dans la société guinéenne », a lancé Fallou Doumbouya ce mardi.

Damba Morlaye