Parmi ces pays touchés à travers le monde, il faut dire que la Chine occupe la première place, suivie par la Corée du Sud, l’Iran et de l’Italie. En Afrique, c’est l’Algérie qui prend la tête avec 12 cas notifiés, 4 cas au Sénégal, 1 cas au Nigéria, 1 en Afrique du Sud, 2 en Egypte, 1 en Tunisie et 1 autre au Maroc, soit un total de 24 cas. Pour donc éviter à notre pays qui fait frontière d’ailleurs avec le pays de Macki Sall déjà touché, le ministère de la santé et les partenaires nationaux et internationaux, ont confié ce vendredi, 06 mars 2020 à la presse, les différentes stratégies quand au renforcement des mesures préventives.
Partant des données recueillies hier jeudi selon Pr Georges Alfred Ki-Zerbo qui a parlé au nom de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, ce sont 95333 cas déjà confirmés de par le monde. Sur ce nombre, la Chine à elle seule, enregistre 80565 cas et 14768 pour le reste du monde.
Quand au nombre de décès, il faut noter que les pays touchés sont déjà à 3.282 dont 3.015 en Chine avec un taux de létalité globale de 3,4%. Bien que les cas de contamination se rabaissent de nos jours en Chine, foyer de COVID 19, l’OMS se dit toujours dispnible à apporter son soutien aux différents pays membres.
« L’OMS travaille en étroite collaboration avec les autorités nationales, les partenaires pour renforcer les capacités de préparation et de riposte. Il est particulièrement crucial que les pays renforcent leur capacité de détection précoce des cas suspects, d’isolement et immédiate et de prestation de soins optimisés», a déclaré Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, avant d’indiquer que la question relative à l’éventuelle fermeture des frontières guinéennes ne semble pas être la bonne option, une proposition entérinée par Dr Sakoba Keïta de l’ANSS.
Dans sa communication, le premier responsable du département de la santé en Guinée, a annoncé que son ministère a déjà entrepris une série d’actions visant une meilleure prévention de l’épidémie dans le pays. Au nombre de ces mesures, il faut noter l’organisation des réunions de coordination avec les partenaires ;
L’élaboration d’un plan d’alerte et de riposte assorti du budget ;
L’opérationnalisation des principaux points d’entrée ( aéroport, les ports de Conakry, de Boké et de Boffa);
L’organisation des missions conjointes de supervision desdits points d’entrée (….).
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Depuis l’annonce de cette épidémie selon Dr Rémy Lamah, le ministère a travaillé en commun avec l’Ambassade de la Chine, une collaboration qui a permis la mise sous surveillance de 229 personnes qui ont été été suivies dont 108 sont déjà sorties et 121 en cours pour 14 jours. Parmi ces personnes précise le ministre, 4 cas douteux se sont révélés négatif grâce à la synergie des laboratoires.
« Le gouvernement guinéen a examiné favorablement le budget du plan d’alerte et de riposte; la banque mondiale s’est engagée à financer certaine s activités dudit plan. C’est pourquoi se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou une solution alcoolique ;
Tousser ou éterniser dans le coude en évitant de tousser en public à moins d’un mètre de distance d’une autre personne ;
De rendre dans une formation sanitaire dès l’apparition des signes de la maladie comme la toux et les éternuements, la fièvre ou encore la fatigue prolongée», a recommandé Dr Rémy Lamah.
Déjà, un plan de préparation et de riposte en collaboration avec les partenaires a un budget qui s’élève à cent vingt un milliards huit cent deux millions, nerf cent mille huit trente six francs guinéens (121802909836) soit 12.856.545,26 dollars et reparti comme suit : 6.100.923.016 pour la phase d’alerte et 115.701.986.820 pour la phase de riposte.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com