Le reste des habitants vivants auprès de la décharge de Dar-es-salam semble être condamné à vivre une pollution avancée. Une pollution née de cette montagne d’ordures qui ne fait que augmenter de volume du jour au jour.

Même après le passage des bulldozers sur les habitations de certains citoyens du quartier « Compost » en banlieue de Conakry, la paix peine toujours à revenir. Entre danger et maladies suite à la grande quantité de fumée que dégage la décharge, ces hommes, femmes et enfants se trouvent confronter à des problèmes qui dégradent leur santé au quotidien.

À cet endroit, l’atmosphère sommeille dans un chaos climatique et les habitants contraints à prendre le mal en patience.

La fumée terrorise, perturbe la respiration normale et change drastiquement les couleurs de la nature. Une fumée d’une rare quantité qui prend le contrôle de tout, et qui donne parfois l’impression de vivre dans les nuages.

Selon les citoyens dont la plupart se méfie des questions des médias, cette situation sous le poids de laquelle ils sont condamnés à vivre désormais est tout simplement le fruit d’une incapacité à trouver un autre lieu qui pourrait éventuellement abriter cette montagne d’ordures à la forme de kilimandjaro.

Pour l’instant, il faut dire que la délocalisation de cette decharge reste un projet sur la table dont la réalisation fait encore rêver.

BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com