L’occasion a été énorme pour le directeur général du fonds d’entretien routier ce mercredi, 26 décembre dans un réceptif hôtelier de la place pour faire un zoom sur les avancées significatives enregistrées ces derniers temps dans le secteur des travaux publics notamment par le FER. A l’occasion de sa 29eme session ordinaire du conseil d’administration, le FER et ses cadres ont insisté sur les réalisations absorbées au cours de l’exercice 2018 qui s’est ouvert sur le financement de nombreux projets et actions qui touchent l’entretien des routes guinéennes et des pistes rurales, aux campagnes de comptage routier, à l’actualisation de la banque de données routières mais aussi aux contrôles des travaux.
Dans une autre acception, ce conseil se présentera sous forme de canal pour autopsier le projet de budget 2019 en juxtaposition au rapport d’activités du 30 novembre dernier. Ce qui met entre parenthèses l’ambition de rendre opérationnelles les recettes du pesage qui vient au bout de l’appel à manifestation d’intérêt initié par la direction et qui aboutit au choix de la société Afrique pesage soutient Souleymane Traoré, directeur général du fonds d’entretien routier. «Cette session s’ouvre sur les travaux de l’année prochaine dont certains sont déjà engagés pour un budget global de 336 millions et en plus nous avons noté l’insuffisance des ressources comme vous le savez, un arrêté conjoint a été signé il y a deux ans pour rehausser la ressource de 250 à 500, n’a pas été appliqué et nous espérons qu’il soit appliqué dans les mois qui vont suivre parce que vu les besoins, il y a obligation de diversifier les choses comme le pesage.»
Dans le discours du président du conseil d’administration rendu public par son représentant Monsieur Mohamed Dioumessy lors de cette cérémonie, on peut aussi remarquer les même propos qui ont pour ambition, faire des routes de la Guinée un véritable contributeur au développement national à travers la fluidité du transport et bien d’autres.
L’année 2018 a été certes très riche en réalisations et perspectives pour le fonds d’entretien routier, mais cela n’a pas empêché des difficultés surgir par rapport à certaines réalisations d’imprévu qui renvoient à la fois à la dégradation sauvage des routes mais aussi à l’effondrement des ouvrages de franchissement dans certaines localités du pays comme le cas illustratif de Linsan et Kassonya dans la préfecture de Coyah. Des réalisations qui emmènent à l’improvisation des dépenses Souligne Mohamed DIOUMESSY. «Le réseau routier a enregistré courant 2018, d’énormes difficultés. On a observé l’effondrement des ouvrages de franchissement et les dégradations importantes sur des axes stratégiques entraînant parfois des interruptions de la circulation. Cette situation a beaucoup empêché la direction nationale de l’entretien routier à respecter son programme initial.»
Il ne faut surtout pas oublier que le rapport d’activités soumis à l’approbation du CA, retrace les faits marquants qui se sont déroulés courant 2018. Il permet à cet effet à toutes les parties prenantes de se faire une idée sur comment les activités ont été menées par le gestionnaire.
Mohamed Bah
