Après l’échec de la réunion entre les structures Syndicales et le gouvernement dans le cadre des négociations sur la grève du Syndicat Libres des Enseignants et Chercheurs de Guinée, le Secrétaire général Aboubacar Soumah, demande une nouvelle mobilisation des enseignants pour une victoire écrasante. Devant les hommes et femmes de craie ce mercredi 18 mars à leur siège à Donka, le numéro 1 du SLECG, a indiqué que Banque, les services financiers seront fermés sur toute l’étendue du territoire national.
Une grève de solidarité au SLECG est annoncée demain jeudi par les centrales syndicales du pays. Elle va être observée sur toute l’étendue du territoire national. Le manque de volonté manifeste du gouvernement d’œuvrer pour une solution pacifique de sortie de crise de l’école guinéenne, celui de la gestion de cette crise, sont entre autres raisons qui vont occasionnées cette grève à en croire le numéro 1 du SLECG. C’est pourquoi après un compte rendu fait à ses pairs sur la décision de ces centrales syndicales qui décident de les accompagner dans la revendication de leur droit, Aboubacar Soumah se veut une réussite de taille suite à cette grève de demain.
« Chers camarades, c’est pour vous dire que les centrales syndicales qui avaient brandies les menaces, rentrent en action à partir de demain. Ce qui revient à dire que nous enseignants, devront continuer à tenir bon. Il ne faudrait pas que nos amis qui vont dans les classes nous trahissent. Vous devez comprendre que ce n’est pas après deux mois de grève que certains de nous abandonnent pour aller à l’école, même s’ils ne font rien. Alors arrêtez surtout de faire le Semblant», a indité Aboubacar Soumah.
Mécontent des autorités notamment le ministre de l’éducation nationale pour la non fixation d’une nouvelle date pour la poursuite de ces négociations, le SLECG d’Aboubacar dénonce la mauvaise foi de certains ministres qui profitent de cette crise pour se servire d’argent de l’État.
« Il est aujourd’hui prouvé même au niveau du département que la grève est largement suivie, contrairement aux fausses allégations qu’ils tenaient. Ces derniers temps, les discours ont changé. Donc, poursuivons la grève», a conclu Aboubacar Soumah.
Dans leur note d’avis sur cette grève de demain, les centrales syndicales par l’entremise d’Abdoulaye Sow de l’USTG et d’Elhadj Yamoussa Touré du COSATREG certifient que malgré les différents courriers, les multiples contacts et le protocole d’accord de 10 janvier 2019, dans le souci d’aplanir les différends; aucune option de sortir de crise n’est clairement envisagée par les autorités du pays. D’où elles ( centrales syndicales) tiennent cette fois-ci à faire valoir leurs droits légaux et légitimes afin d’aboutir à leurs revendications.
Sâa Robert Koundouno pour la maguinéeinfos.com