L’inquiétude n’est pas qu’humaine mais les besoins primaires notamment la nourriture. Depuis l’apparition de cette épidémie à travers le monde. Face donc à cette menace, certains citoyens se questionnent déjà sur un éventuel manque de denrées de premières nécessités qui serait causé par cette crise sanitaire à caractère mondiale. Pour trouver les voies et moyens à cette situation, le Ministère en charge du commerce a sillonné quelques entrepôts de stockage de ces denrées au niveau du port autonome et a rassuré les populations.

Cette tournée du ministre Boubacar Barry a eu pour objectif de montrer les stocks de denrées disponibles dans les magasins afin de rassurer que les stocks de sécurité existent pour couvrir les besoins de la population. Interrogé sur les pas de cette tournée, Monsieur le ministre s’est réjouit du constat fait sur le terrain.
« En terme de riz, je crois que nous avons pour trois mois de stock présent sur le territoire. Nous avons trois bateaux qui sont attendus le mois prochain, ce qui va passer le stock global à 75 000 tonnes pratiquement » rassure le ministre Boubacar Barry.

Au-delà, du riz, le sucre, l’huile, l’oignon sont aussi stockés en grande quantité. Les opérateurs rassurent qu’aucune spéculation ne sera enregistrée sur le marché.
« Les stocks que vous avez vu dans les magasins et plus les bateaux qui arrivent, pendant six mois, l’huile, le riz, l’oignon, vous ne constaterez ni augmentation de prix, ni rupture » promet Houssein Dachlahla avant de poursuivre: « tous ceux-là qui paniquent, qu’ils arrêtent, car, il n’y aura pas de spéculation et d’ici la fin de ces six mois on espère que nous aurons mis fin à cette pandémie », souhaite-t-il.

Cette tournée a aussi permis à Monsieur le ministre de visiter les installations de la nouvelle raffinerie d’huile et l’usine de mayonnaise. Là aussi, l’architecte Boubacar Barry ne cache pas sa satisfaction.
« C’est le lieu de saluer les opérateurs économiques qui accompagnent le gouvernement dans toute cette mutation que vous voyez. Cet investissement est à 100% privé. L’Etat n’a pas mis un franc dedans. Peut-être que l’Etat a fait une concession sur le domaine ou au propriétaire pour pouvoir construire l’unité industrielle mais cela est assujettis à un certain nombre de garantie qu’il doit avoir vis-à-vis de ses banques, les garanties foncières que nous devons lui donner par rapport l’amortissement de son investissement » a-t-il salué.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com