Les opérations de centralisation des résultats du premier tour des élections législatives se poursuivent au ministère malien de l’Administration. Selon les premiers chiffres qui tombent, on n’a beaucoup moins voté à Bamako qu’à l’intérieur du pays. Autre enseignement : un second tour aura lieu dans plus de 70% de circonscriptions électorales.
Selon les premières tendances, le taux de participation à Bamako est plutôt bas: autour de 10%. Mais, on a voté plus à l’intérieur du Mali, où pour le moment et avant la fin totale de l’opération centralisation des résultats, le taux de participation est supérieur à 34%. Dans certaines localités, on sait désormais avec précision que des djihadistes ont gâché ce qui se voulait une fête électorale. Le jour du vote, ils ont par exemple emporté dans le centre du matériel électoral et posé dans le nord des mines qui ont tué au moins neufs civils.
Autre leçon du premier tour des législatives: dans près de 80% des localités, il faut un second tour pour départager les candidats. En revanche, si les tendances se confirment, il pourrait bien ne pas avoir de second tour des communes du nord comme Bourem, Kidal ou encore Nianfunké, fief de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition enlevé par de présumés djihadistes. Outre son parti, l’URD, le parti présidentiel, le RMP, son allié, l’Adema ou encore l’Asma, formation de l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga seront présents au second tour dans de nombreuses circonscriptions électorales.
RFI