Pour davantage limiter la chaîne de propagation du Covid-19, les autorités du pays ont annoncé certaines mesures, notamment l’interdiction de tous les conducteurs de moto à avoir plus d’une personnes dernières eux. Malgré cette décision gouvernementale, les taxi-motards de la zone de Bouré dans Siguiri, continuent toujours avec ces anciennes pratiques pour certaines raisons.
Le constat révèle depuis cette interdiction que les jeunes conducteurs des localités de Kintinian, Boukaria, Balato dans la zone de Bouré, font toujours dos quand au respect de cette règle. Cependant, cette annonce intervient dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, une pandémie qui a ébranlée tout le monde entier. Pour des motifs liés à leurs revenus, les jeunes de cette partie de la Haute Guinée, ne mesurent pas encore le degré de contamination de cette maladie dans ces zones et donnent plutôt d’autres motifs de cette surcharge.
« De Bouré à Siguiri, un passager paie 20.000 francs guinéens. Et lorsqu’on ne prend pas deux, on ne peut rien avoir comme intérêt, pendant que nous prenons deux litres aller et retour. Et aussi, lorsque tu demandes à un passager de payer 40.000 francs guinéens pour l’aller, il va se plaindre puisqu’il n’est pas habitué. Voilà un peu ce qui nous oblige de passer à côté de cette décision du Président de la République », a clairement confié à notre micro, Bangaly Camara, conducteur de moto.
Autres difficultés soulevées par ces jeunes, ce sont les attaques à mains armées qu’ils font l’objet à chaque fois. À les en croire, ces cas sont souvent récurrent dans cette zone minière où est exploitée de l’Or.
Kaïn Naboun Traoré pour maguineeinfos.com