Dans cet établissement situé à Entag dans la commune de Matoto, tout porte à croire que l’enseignement des élèves n’est point le souci des dirigeants du pays. Cette école composée de deux blocs n’a plus beaucoup de temps à se tenir debout vu le manque d’entretien qui lui tombe dessus. Des murs fissurés, la toiture éventrée, des fenêtres inexistantes, le tout ceinturé par des salles de classes qui ressemblent  à un endroit de détention d’espèces animales, cette école ne retient plus l’attention pour sa survie durable. Ce qui pourrait exposer encore une nouvelle fois le manque de volonté des autorités face à la situation acerbe que traverse le monde de l’éducation depuis plusieurs années, a constaté un reporter de votre site d’information www.maguineeinfos.com.

Le directeur de ladite école primaire interrogé à ce sujet  ce jeudi 03 janvier 2019, accuse plutôt l’entreprise en charge de la rénovation de ces deux blocs qui contrastent l’image des écoles pendant la colonisation en Afrique. «Chaque école était confiée à une entreprise donc l’entreprise en question est responsable de ce retard dans la rénovation parce que l’Etat a été claire en leur disant de préfinancer afin de nous accompagner. Qu’est-ce que je peux? Je ne peux rien parce que c’est le gouvernement qui a dit qu’il va rénover donc moi je m’abstiens.» confie Salifou Keita directeur de l’école primaire Entag Nord.

Aujourd’hui, cette dégradation sauvage à ciel ouvert contraint les enfants à rester à la maison. Une manière d’ailleurs pour les parents de ne prendre aucun risque surtout que l’état piteux de l’école peut à tout moment être sanctionné d’un effondrement. Déjà dans cette école,  les cours ne fonctionnent plus normalement compte tenu de la ruine qui continue d’avoir raison d’elle malgré que le directeur fasse croire l’opinion qu’il a la maîtrise totale de la situation. Pour encore mesure la gravité de cette dégradation fleuve, sur deux blocs, un seul reste pour le moment opérationnel. «Les enfants sont regroupés dans ce seul bloc là surtout qu’il y a de risque, les fenêtres n’existent pas et puis dans une classe il y a deux groupes pédagogiques donc c’est des risques. Ça me fait vraiment mal de voir cette école dans un état aussi piteux» regrette Salifou Keita.

Selon des informations non confirmées, certains enseignants auraient refusé de dispenser des cours dans ces classes prêtes à céder à n’importe quel moment. Sollicitant son avis sur cette question, le responsable de l’école primaire d’Entag nord s’abstient de tout commentaire et confirme que ses enseignants sont toujours présents dans cet établissement dont l’état de santé ressemble à une victime d’Ebola qui a besoin  de soins d’urgences. Ce qui doit prioritairement retenir l’attention des autorités concernées afin  de prendre des mesures pour éviter un effondrement à l’école africof d’Entag nord.

Pour maguineeinfos.com;

Mohamed Bah